Les interactions biotiques peuvent-elles expliquer l’éndémisme d’une espece metallicole endemique ?
Viola calaminaria est une espèce endémique des sites métallifères, ce qui signifie qu’elle ne pousse que sur des sites pollués par les métaux lourds. Les communautés d’herbivores et de pathogènes des sites métallifères ne sont pas similaires à celles des sites non pollués, et plusieurs données suggèrent que les plantes métallicoles se sont adaptées à leur environnement biotique particulier.
Le travail consistera à déterminer pourquoi Viola calaminaria est incapable de pousser hors des sites métallifères, et en particulier, il visera à évaluer le rôle des agents biotiques (herbivores et pathogènes) dans l’endémisme de cette espèce.
Intéressé(e) ? Contact : Nausicaa Noret (nnoret@ulb.ac.be)
Les différentes méthodes pour évaluer expérimentalement les traits de tolérance et d’accumulation sont-elles comparables entre elles ?
Depuis une dizaine d’années, plusieurs laboratoires de recherche cherchent à établir des cartes génétiques des traits de tolérance et d’accumulation des métaux lourds (capacité à supporter ou à accumuler des métaux ; ex. : Deniau et al. 2006, Courbot et al. 2007). Pour identifier les gènes responsables de ces traits, il faut d’abord évaluer correctement les génotypes qui tolèrent ou accumulent le plus, et ceux qui tolèrent/accumulent le moins. Plusieurs méthodes sont utilisées pour identifier ces génotypes, comme des cultures hydroponiques sur des solutions variées, des cultures en pots, etc. Curieusement, les cartes génétiques établies de façons différentes donnent des résultats inconstants, et il se pourrait donc que le problème se trouve dans la façon d’évaluer la tolérance/l’accumulation des plantes.
L’objectif du présent travail est de voir si les différentes méthodes de culture fournissent des résultats comparables, ou si selon le mode de culture, ce sont des génotypes différents qui tolèrent/accumulent le plus/moins.
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